Honnêtement, monsieur Aubert, je ne sais plus de quels syndicats il s'agit !
Il ne s'agit pas pour nous de choisir un sujet – en l'occurrence l'environnement, l'écologie – et de lui accorder plus d'importance qu'à un autre. Nous disons simplement qu'il est indissociable des autres. Au cours de ces formations, l'environnement ne sera pas mis en avant au détriment d'une autre question mais toutes seront évoquées à travers le prisme de la transition écologique. Cela correspond d'ailleurs à la réalité des entreprises : l'environnement n'est pas un sujet à part – c'est ce que nous disons depuis l'ouverture de nos débats. Nous proposons en quelque sorte une révolution de la façon d'aborder les différents sujets. Notre objectif n'est pas, je le répète, d'en placer un au-dessus des autres ou au détriment de certains.
Il ne me semble donc pas nécessaire d'augmenter le nombre d'heures, puisque l'idée est de former les représentants du personnel sur les mêmes sujets – la finance, la stratégie d'entreprise et la prise en considération des questions sociales – mais à travers le prisme de la transition écologique, un enjeu qui est aujourd'hui au coeur de l'entreprise. Cette disposition n'enlève donc rien au reste de la formation.