Madame la secrétaire d'État, madame la rapporteure, je vous ai bien écoutées, mais j'ai un gros problème. S'il me paraît tout à fait normal d'accompagner les salariés, mettez-vous à la place de ceux qui ont travaillé pendant des années dans les centrales. Ils sont meurtris parce qu'ils aimaient leur travail et que vous leur dites simplement : « Il n'y a pas d'autre solution que de fermer la centrale, mais nous allons vous accompagner. » Pourtant, même si je ne connais pas bien la situation, apparemment – c'est ce qu'indiquait mon collègue M. Lecoq – , ils avaient avancé des propositions très fortes et très vertes pour empêcher les fermetures. Mais cela, je ne l'ai pas entendu dans votre proposition.
Dans le cadre de la transition écologique, quand on met fin à l'exploitation d'une énergie, il faut pouvoir la remplacer par une autre. Il aurait été bon que ce plan de formation ou d'accompagnement des salariés inclue leurs propositions concernant l'avenir énergétique.