Placer le contenu de l'article 19 à l'article L. 210-1 du code de l'environnement permet de donner un cadre général au partage de l'eau, car cet article est précisément d'ordre général et ne concerne pas la différenciation entre les usages. C'est une fois ce cadre posé que peut se poser la question du partage, qui suppose que l'eau soit abondante dans les écosystèmes – ce qui n'est pas le cas, et il faut y remédier.
Inscrire cet alinéa dans le cadre général de l'article L. 210-1 permet de sanctuariser l'eau et sa protection dans les écosystèmes. Encore une fois, il ne s'agit aucunement à ce stade des usages, lesquels peuvent être concurrentiels. L'usage agricole n'est pas seul, et le titre Ier du code de l'environnement ne le concerne pas plus qu'un autre. Il s'agit simplement de renforcer l'objectif d'abondance de la ressource en eau.