… et que, pour faire court, s'il y avait moins d'humains, finalement, on irait mieux ; ceux qui pensent que l'homme est essentiel à l'équilibre naturel et qu'on protège l'environnement pour protéger l'homme. Or s'agissant du pastoralisme, et ainsi que l'a expliqué Émilie Bonnivard, la politique écologique a consisté à libérer des espèces sauvages – je parle bien entendu du loup, mais il y en a d'autres – , à les laisser proliférer. Aujourd'hui, certains éleveurs sont dans l'incapacité de continuer leur activité, on assiste à une déprise agricole, à un déclin de l'agriculture dans certaines zones. Si on y répond en leur versant des indemnisations, le pretium doloris causé par la tristesse de voir un troupeau décimé ne s'oublie pas.
Ainsi, l'adoption de cet amendement démontrerait que, premièrement, l'homme fait partie de la transition écologique ; deuxièmement, le pastoralisme doit être autant respecté que l'introduction ou la protection d'espèces sauvages ; troisièmement et fort accessoirement, la vie des brebis et des moutons qui se font dévorer par les loups est tout aussi importante que celle des loups qu'on cherche à protéger. Pour toutes ces raisons, je vous invite à voter cet amendement qui permet de réintroduire l'homme dans la transition écologique.