On peut se retrouver en difficulté lors de la restauration des cours d'eau. Le faire partout serait idiot, nous sommes bien d'accord sur ce point ; ne le faire nulle part poserait des problèmes. J'aimerais donc que nous fassions ce qu'il convient de faire : laisser subsister des possibilités de revoir les listes de cours d'eau, qu'il puisse y avoir des concertations dans les territoires. Personne n'a envie de tuer les moulins. Il faudrait avoir enfin une démarche apaisée : le sujet suscite une passion quelque peu excessive, disproportionnée. Dans ce domaine, les problèmes se posent de manière très ponctuelle et peuvent être réglés autour d'une table. Voilà pourquoi j'émettrai un avis défavorable à ces amendements.
Pour finir, j'ajouterai que les retenues d'eau se limitent à quelques milliers de mètres cubes. Il faut choisir entre retenue d'eau et production hydroélectrique, puisque l'on ne peut combiner les deux : pour les ouvrages déjà équipés et gérés, c'est-à-dire ceux qui ont déjà fait l'objet de travaux, la retenue a pu être conservée dans les deux tiers des cas.