Penser aux générations futures, je suis navré d'avoir à le rappeler, c'est aussi penser à la dette sociale dont nous avons malheureusement hérité et que nous sommes en passe de réduire.
À plusieurs reprises, monsieur Ratenon, vous avez interpellé Mme la ministre des solidarités et de la santé d'une façon que j'ai trouvée plutôt désagréable. Surtout, vous avez évoqué une phrase qu'on lui a prêtée, s'agissant d'un des projets phares du candidat Emmanuel Macron en matière de politique de santé pendant la campagne électorale. C'est la première fois qu'une majorité s'engage pour réduire de 4,5 milliards d'euros le reste à charge sur les soins prothétiques lourds, auditifs, optiques et dentaires. Eh non, on ne trouve pas une telle somme en puisant dans un chaudron au pied de l'arc-en-ciel, …