Elles ne sont que l'aboutissement de l'exigence aveugle de bureaucrates oeuvrant dans d'autres administrations, celles de l'Europe en l'occurrence.
Tout cela se tient, chers collègues, vous allez voir qu'il s'agit bien ici de moulins. Les régions de France étaient ancrées soit dans une histoire plongée dans le féodalisme, soit dans une conviction tirée des assemblées de la Révolution. Nous avons besoin maintenant de structures administratives dont l'enracinement permette d'aboutir au résultat dont il est précisément question ici : la protection des cours d'eau, préoccupation que nous partageons tous.
Il importe de faire face à la crise que ceux-ci traversent. Notre pays est dorénavant moucheté de poches de sécheresse, ce dont l'opinion publique n'a pas encore conscience. Elle ne comprend pas que le stress hydrique est un phénomène qui ne concerne pas seulement des contrées exotiques, mais qui est d'ores et déjà présent en France, où il est appelé à se développer. Après avoir vu l'Irlande rationner l'eau pendant une partie de l'année, on comprend que le changement climatique a déjà provoqué sous nos latitudes des effets face auxquels il faut réagir. Bref, un jour ou l'autre, j'aimerais que la carte des régions corresponde à la carte des agences de l'eau et qu'à partir du trajet de l'eau, on construise tout le reste : l'emploi, l'agriculture, les circulations.