Les amendements identiques de la première série sont satisfaits par la disposition que nous avons adoptée cet après-midi, en votant largement l'amendement no 265 , sous-amendé par le sous-amendement no 7363 que j'ai défendu. Ils reprennent votre proposition : la gestion de la forêt doit nous aider à atteindre l'objectif, fixé par l'Accord de Paris, d'une neutralité carbone à l'horizon 2050. C'était déjà inscrit dans le code de l'énergie, nous l'avons ajouté au code forestier.
Grâce à votre travail, nous avons également pu inscrire la notion de puits de carbone dans les principes généraux de la gestion de la forêt. Vos amendements sont donc satisfaits sur ce sujet également.
En revanche, s'agissant du plafonnement des prélèvements, je ne suis pas d'accord : nous ne pouvons pas nous donner comme objectif de ne pas prélever davantage en 2023 qu'en 2019. En effet, grâce à une bonne gestion des forêts et à la révision des schémas directeurs, nous veillerons mieux sur la forêt, nous replanterons mieux, nous préserverons mieux, et nous aurons une gestion dynamique et non statique. Le volume des prélèvements peut en dépendre, comme d'événements indépendants de notre volonté, notamment climatiques – nous en connaissons hélas tous les ans.
Pour toutes ces raisons, si ces amendements ne sont pas retirés, je prononcerai un avis défavorable.