Je partage cette ambition pour les outre-mer : 80 % de la biodiversité française s'y concentre, ce qui suffit pour fonder notre action qui se déploie à travers nombre de mesures.
La stratégie nationale pour les aires protégées 2021-2030, que j'ai présentée en janvier, prévoit un plan triennal d'action dans lequel les outre-mer sont très présents. En 2022, 75 % des récifs coralliens seront intégrés au réseau d'aires protégées et tous le seront en 2025 ; 250 000 hectares de forêt, dont une grande part de forêts tropicales, seront placés sous protection forte. Nous créerons dans les prochaines semaines une réserve naturelle nationale des forêts publiques de Mayotte et, dans les prochains jours, une réserve naturelle nationale de l'archipel des Glorieuses, comme je l'ai annoncée la semaine dernière quand j'ai été auditionnée par la commission des affaires étrangères.
Nous allons proposer la reconnaissance par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture – UNESCO – des sites exceptionnels sous juridiction, par exemple dans les îles Marquises, ou en Martinique, mais également au-delà des eaux sous juridiction, comme au niveau du dôme thermal du Costa Rica, proche de l'atoll français de Clipperton et de la mer des Sargasses.
Étant donné que cet amendement est dépourvu de portée normative, je vous invite à le retirer ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.