Il me semble que la présentation très complète de Martial Saddier explique bien pourquoi il convient de bien connaître nos nappes phréatiques et quels risques nous courons à ne pas les protéger.
Cela étant, nous avons entendu les inquiétudes de certains qui estiment – hélas encore – qu'un renforcement de la législation relative à l'eau s'effectuerait à leur détriment. Je répète que ce n'est pas le cas et c'est pourquoi nous prévoyons que, dans le cadre des SAGE, les élus pourront prendre des mesures pour accompagner l'adaptation des activités humaines dans les zones de sauvegarde. Ce n'est pas parce que nous cherchons à préserver l'eau que nous empêchons l'activité humaine. J'insiste sur ce point afin de rassurer les députés ayant déposé des amendements de suppression, au motif que cet article risquait de porter préjudice à certaines activités.
Je salue donc ce travail de Martial Saddier, qui est en accord avec notre objectif de réaliser une transition équilibrée, menée dans le bon tempo et qui permette à chacun de s'adapter, y compris aux élus.