Je remercie particulièrement Mme la rapporteure pour la richesse de sa réponse concernant notre responsabilité en matière de réutilisation des eaux usées traitées. Il est difficile d'intervenir sur le sujet, j'entends bien, mais je me permets d'informer nos collègues – ou plutôt de le leur rappeler, car beaucoup en sont déjà informés – que nous n'utilisons que 0,1 % des eaux usées que nous traitons. C'est une gabegie ! La construction de l'amendement n'est pas parfaite dans le cadre de ce débat, mais nous ne pouvons pas rester dans l'entre-deux.
Je me tourne donc vers vous, madame la ministre, madame la secrétaire d'État : vous avez la possibilité d'enrichir le texte sur ce point au Sénat, et nous ne pouvons pas attendre. Cela fait, pour ma part, plusieurs années que je suis mobilisé sur le sujet, et nous en sommes toujours à 0,1 %. Nous n'arrivons pas à progresser, malgré les textes qui se succèdent et les volontés affichées. Pendant ce temps-là, nous connaissons une catastrophe sur les enjeux hydriques. Notre collègue Annie Chapelier, qui vient d'une circonscription que je connais très bien et que j'apprécie, nous raconte ce qu'est le quotidien, l'été. Nous avons une petite partie de la réponse, mais nous n'engageons pas sa mise en oeuvre. Avec tout le respect que j'ai pour le Gouvernement et pour l'exécutif, je vous invite donc, madame la ministre, madame la secrétaire d'État, à vous en saisir et à proposer des solutions lors de la navette.