Nous nous inscrivons dans la même logique que Mme Bergé. Le code de l'éducation nationale distingue les deux notions, en précisant que les élèves doivent disposer d'une maîtrise de la langue française et d'une connaissance des langues étrangères. On peut être favorable au principe de l'immersion – qui suppose qu'on enseigne des disciplines dans la langue régionale – tout en ayant à coeur de préserver l'enseignement du français.
C'est ce qui se fait dans les écoles classiques, où l'on consacre une dizaine d'heures par semaine à l'enseignement de la langue française. Tandis que les élèves acquièrent en immersion le contrôle d'une langue régionale, ils doivent disposer, parce que c'est indispensable au maintien de la cohésion nationale et de notre langue commune, d'une maîtrise raisonnable de la langue française.