L'article 3, réintroduit par le Sénat, propose d'élargir ce qui se fait déjà dans la collectivité de Corse, à savoir l'inscription des langues régionales dans le cadre horaire normal d'enseignement.
Je veux aussi rassurer nos collègues sur le fait que cet article suppose, en amont, un accord entre l'État et les régions concernées. Certains d'entre vous, qui n'ont malheureusement pas la chance de faire l'expérience d'une identité vivante à travers une langue régionale, ont exprimé des craintes à ce sujet. Je rappelle donc les principes de l'article : un enseignement des langues régionales inscrit dans le cadre horaire normal, moyennant un accord entre l'État et les régions ; surtout, il s'agit d'une option facultative qu'in fine, les familles décident ou non de prendre.