À ce moment historique pour la Ve République – cette République qui nous unit aujourd'hui – , j'ai le sentiment que nous réparons quelque peu l'histoire ; nous réparons l'humiliation de nombreux enfants sur les bancs de l'école, et la honte de leurs parents de parler une langue régionale – autant de raisons qui ont largement conduit à la disparition de ces langues. Mais il n'était pas trop tard, et cette proposition de loi en faveur des langues régionales constitue même une priorité. Le groupe des députés Socialistes et apparentés la votera, dans la version conforme à celle du Sénat.