Le thème qui nous réunit aujourd'hui concerne ce que nous avons de plus intime. Il engage les convictions les plus profondes, qu'elles soient politiques, philosophiques ou religieuses. Parler de la fin de vie, parler de la façon dont la société la regarde, plus ou moins en face, plus ou moins de biais, sans la regarder vraiment, c'est placer au c? ur du débat ce moment où chacun affronte sa propre disparition. Aujourd'hui la fin de vie n'est plus un tabou, elle n'est plus recouverte d'un voile pudique. Notre société la regarde avec des yeux adultes, sans peur et sans crainte.
Je remercie le député Olivier Falorni, ainsi que les nombreux députés qui se sont emparés du sujet, notamment Jean-Louis Touraine – comment ne pas le nommer.