Je le dis ici solennellement, comme je l'ai dit devant les sénateurs, l'amélioration de l'application de la loi Claeys-Leonetti est une urgence, et je m'y emploie.
Faut-il rouvrir le débat sur le cadre juridique ? S'il nous était proposé d'autoriser une nouvelle forme d'assistance médicale alternative à l'arrêt des traitements pour accompagner la fin de vie, il faudrait alors se demander si la fin de vie est plus douce en partant en quelques minutes, plutôt qu'en quelques jours, non d'agonie mais de coma profond. Je me souviens des débats parlementaires – je siégeais alors sur les bancs de cette assemblée – sur le point de savoir si l'arrêt des traitements, de l'alimentation et de l'hydratation était plus ou moins « humain », à vivre pour les proches, qu'une injection létale.