Mesdames et messieurs les députés, la proposition de loi tend à écarter une condition majeure pour bénéficier d'une aide à mourir dignement : l'engagement du pronostic vital à court terme. Comment ne pas relever le changement majeur de cadre philosophique que cette suppression emporterait ? Entre la législation existante et la proposition de loi, nous observons non pas simplement une différence de degré, mais une différence de nature. En d'autres termes, nous ne parlons pas de la même chose.