C'est là tout l'enjeu de votre débat.
Le droit à une fin de vie libre et choisie soulève des questions aussi nombreuses que légitimes, et je m'incline évidemment devant la quête de dignité qui inspire chaque ligne de la proposition de loi.
Outre d'évidentes et monumentales interrogations éthiques, le débat sur la fin de vie met en lumière la question de la correspondance entre les aspirations de la société et les réponses que leur apportent nos institutions. Si les sondages d'opinion sur des sujets, dont nous mesurons bien ici l'abîme de complexité, demandent toujours de la prudence et du sang-froid, ils indiquent, c'est vrai, que les Français sont très largement favorables à une évolution de notre législation, ou à tout le moins, qu'ils sont prêts à ouvrir le débat.