Je pose la question. Pourquoi, mesdames et messieurs les députés ? Parce que, depuis plus d'un an, la mort est omniprésente dans le quotidien des Français ; elle s'affiche chaque jour dans les journaux, sur nos écrans de télévision ; elle est redoutée. Les sacrifices consentis par nos concitoyens l'ont été dans un seul et unique but : sauver des vies.
Le débat, je le répète, mérite d'avoir lieu ; cela ne fait aucun doute. Plus que jamais, sur un sujet aussi sensible, nous devons être guidés par nos principes et par la recherche d'une concordance des temps – le temps politique, le temps de la société et le temps de la réflexion éthique.
Les auteurs du texte que nous examinons ne proposent pas d'aller plus loin que la loi Claeys-Leonetti, ils proposent d'aller ailleurs.