Mes chers collègues, j'ai rarement vu la moitié des parlementaires réclamer d'une seule voix le droit de débattre. Pourtant, n'est-ce pas la moindre des choses pour des parlementaires, des représentants de la nation, du peuple, qui nous regarde ? J'ai rarement vu un parlementaire accepter que son texte soit nourri des apports des uns et des autres. Or c'est bien cela, la démocratie.
Si nous ne débattions pas, nous n'exercerions pas, me semble-t-il, notre rôle de parlementaires ; nous ne serions pas les représentants du peuple que nous devons être. Alors mettons de côté ces faux procès : nous discutons d'une proposition de loi et, je le rappelle car tout le monde l'a oublié, la loi Claeys-Leonetti fut, elle aussi, une proposition de loi.