Vos interrogations sont nombreuses, monsieur Bazin, et elles sont toutes légitimes, au même titre que chaque conviction exprimée. Vous avez, et je vous en remercie, salué les auditions que nous avons organisées. Nombre d'acteurs que nous avons entendus nous ont fait part d'une certaine lassitude d'avoir à présenter de nouveau leur opinion qu'ils ont tant de fois exposée. Aujourd'hui, c'est à l'Assemblée nationale d'exprimer la sienne.
Vos interrogations sont légitimes, monsieur Bazin, mais elles ne vont pas dans le sens du texte, qui vise à instituer dans notre pays une aide active à mourir. Je suis donc défavorable à l'amendement.