L'heure est venue car, avec son lot de souffrances infinies, la pandémie a renforcé le mal mourir français. Non, il n'est pas possible de repousser ce sujet à la prochaine campagne présidentielle. Lors de la précédente, le candidat Macron avait indiqué que cette loi ne pouvait pas faire l'objet d'un débat de campagne. Les années suivantes lui ont donné raison, car une demande formulée, selon tous les sondages, par 93 % à 96 % des Français ne se prête pas à un tel débat. De nombreuses personnes, dans tous les partis politiques, attendent cet indispensable progrès avec impatience. Inversement, quelques-uns, dans chaque parti, ont des convictions contraires.
Surtout, la légalisation de l'assistance médicalisée de la mort faisait déjà l'objet d'une promesse présidentielle lors de la campagne de 2012…