Je sais que la montée de l'individualisme incite une partie du pays à insister sur la notion de liberté, au nom d'une logique que l'on pourrait qualifier de libérale-libertaire – je ne veux pas caricaturer – , selon laquelle chacun voudrait choisir, qui son identité, qui sa mort. L'éthique qui est la mienne – je crois qu'elle est partagée par de nombreuses personnes dans notre société – est sensiblement différente. C'est une éthique de la responsabilité : chacun est responsable de l'autre, chacun – c'est le propre d'une société – doit exprimer sa solidarité à l'égard d'autrui. Dans une telle perspective, l'accompagnement me semble essentiel.