… avec l'aval de toute la société. N'y a-t-il pas là un immense paradoxe, une forme de choc entre des valeurs que l'on voudrait nous faire passer pour conciliables mais qui, dans les faits, ne le sont pas ?
Malgré toutes les précautions prises, vous ne pourrez pas empêcher de laisser penser que la dignité humaine serait liée à l'autonomie et que, dans l'extrême dépendance psychique et physique où peuvent nous plonger parfois la vieillesse et la maladie, cette dignité pourrait en quelque sorte se perdre. Un être humain deviendrait indigne parce qu'affaibli. Ce n'est pas ma conception.