Jusqu'où allons-nous aller ?
Les tenants de l'aide au suicide et de l'euthanasie invoquent le choix souverain du malade, son droit, sa liberté. Mais est-ce une liberté d'enfermer une personne vulnérable dans la solitude de sa décision, au nom d'une illusoire autonomie souveraine ?
Ces arguments omettent un point essentiel : nous sommes une société ; chacun de nos choix personnels a une dimension collective. À mon sens, ce n'est pas le rôle du Parlement ou de l'État de traiter des souffrances et des bonheurs inhérents à toute vie. Avec de telles lois, nous entrons dans la dictature de l'émotion.
Le 15/04/2021 à 11:41, Laïc1 a dit :
"Mais est-ce une liberté d'enfermer une personne vulnérable dans la solitude de sa décision, au nom d'une illusoire autonomie souveraine ?"
Si la personne souffre mille morts sans thérapie possible, elle aura vite fait de trouver le sens de sa liberté et la signification profonde et "philosophique" de son autonomie souveraine.
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