Un moment où notre pays a pris le parti, pour les vaccins, de donner la priorité aux plus fragiles – et j'adhère au choix qui a été fait, monsieur le secrétaire d'État chargé de l'enfance et des familles – , aux plus anciens, à ceux qui souffrent de maladies redoutables. Alors que nous avons fait ce choix, on décide aujourd'hui qu'il faut précipiter les choses, accélérer, en considérant en quelque sorte que les gens ne sont plus dignes de vivre !
Nous ne pouvons adhérer à cette philosophie, car nous considérons que nous avons une responsabilité les uns vis-à-vis des autres et que celle-ci implique que nous nous battions pour sauver des vies, pour accompagner les gens dans la détresse, et non pour les achever.