Il s'agit d'obliger les maires à mettre en place un plan de hiérarchisation de la voirie, dont l'objet serait d'abaisser la vitesse en agglomération et d'apaiser ainsi les relations entre les différents usagers. La réduction de la vitesse de circulation permet de limiter les accidents de la route ; le risque de mortalité est même fortement amoindri, passant de 90 % pour un piéton percuté à 50 kilomètres-heure par un véhicule à 50 % lorsque le véhicule roule à 30 kilomètres-heure. Ainsi, piétons et cyclistes pourront jouir d'un cadre urbain plus sécurisé et plus apaisé.
Cette dynamique, déjà à l'oeuvre dans plusieurs centaines de villages et de villes de France, bénéficie en premier lieu aux publics les plus vulnérables : les enfants, les personnes à mobilité réduite ou les personnes âgées. Ainsi apaisé, l'espace public favorise le développement des mobilités actives et douces qui concourt à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.