Avez-vous un état précis de l'évolution de la pandémie en Afrique subsaharienne et en Afrique équatoriale ? Comment expliquez-vous à ce stade la lente évolution de l'épidémie ? Ce dont on peut se réjouir, mais est-ce que c'est définitif ou seulement provisoire ? Deuxièmement, je souhaitais savoir si vous connaissiez des cas précis de malnutrition ou de même famines consécutifs à cette pandémie ? Troisièmement, sur un ton un peu plus optimiste, notre collègue Marion Lenne vient de faire allusion à l'appel du Secrétaire général des Nations unies, est-ce qu'il y a des cas de cessez-le-feu ou de pauses ? Vous avez parlé notamment d'échanges de prisonniers pour créer un climat de confiance, est-ce qu'il y a des exemples précis ? Enfin, je voulais savoir quel était l'état de votre coopération avec le Croissant-Rouge, au Proche-Orient. Enfin, à la fin de votre exposé, vous avez parlé d'un panel international, pour conseiller les gouvernements, peut-être à l'image de ce qui est fait en matière climatique et je dois dire que vous rejoignez une idée qui nous a été soumise il y a quelques jours lors de l'audition de notre ministre des affaires étrangères, M. Jean-Yves Le Drian, l'idée d'un GIEC sanitaire pour faire face aux pandémies.