En préalable à mon propos et même si cela déjà était dit, je souhaite rappeler que le CICR a pour lui une histoire, des engagements, qui lui valent le respect sur tous les théâtres de guerre et de conflit sur lesquels vous êtes amenés à intervenir. Vous vous déplacez vous-même régulièrement sur le terrain et je salue la hauteur de votre réflexion, encore exprimée dans votre récente tribune dans le journal Le Temps. Vous y invitez les responsables du monde et les leaders gouvernementaux à prendre la mesure des dangers du Covid-19, afin de protéger autant que possible les réfugiés du monde entier et les détenus des pays en guerre ou en situation de conflit. Parmi nos préoccupations communes, la situation des réfugiés Rohingyas, que je suis avec une attention particulière. On peut notamment s'inquiéter pour ceux qui se trouvent dans les gigantesques camps du district de Cox's Bazar au Bangladesh, que nous visité avec mon collègue Frédéric Petit au mois de décembre. Aussi, pouvez-vous nous indiquer l'appréciation du CICR sur leur vulnérabilité face à la pandémie ?