Merci monsieur le président. Premièrement et concernant votre remarque sur la détente de la situation dans les prisons, je partage votre préoccupation mais demeure dubitatif. Je vois que la façon dont la Turquie a géré l'allégement de ses prisons est tout à fait discriminatoire, en laissant incarcérés les prisonniers politiques, des opposants et journalistes, et en laissant sortir les prisonniers de droit commun, y compris les plus violents. Je pense que les politiques d'amnistie ont parfois pour conséquence d'aggraver la situation en matière de respect de l'État de droit, plutôt que de trouver des solutions de long terme. Par ailleurs, j'avais une question sur la Croix-Rouge chinoise. Vous avez dit que la Croix-Rouge était une grande famille. La Croix-Rouge chinoise a été remise en question, dans sa gestion de la crise à Wuhan, y compris par la société civile. Je voulais vous entendre sur deux aspects : comment gérez-vous la diversité de vos propres membres ? Comment pensez-vous la transparence dans vos relations avec la Croix-Rouge chinoise ? Enfin, pouvez-vous nous donner votre point de vue, en tant qu'acteur d'une organisation multilatérale, sur la performance de l'OMS dans la gestion de la crise ?