Monsieur le président, je voulais vous parler des pays qui sont sous sanctions, notamment le Venezuela et l'Iran. L'Iran est dans une situation particulièrement inquiétante car la pandémie s'y est beaucoup propagée comparé au reste de la région et du fait de sa proximité avec l'Afghanistan, pays qui n'est pas dans une situation de cessez-le-feu malgré l'accord dit de paix. L'ONU a demandé un allégement des sanctions, tandis qu'un appel transatlantique a été lancé par d'anciens diplomates et hauts fonctionnaires. Ils ont souligné le fait que le périmètre de l'aide humanitaire n'était pas suffisant, bien que l'aide humanitaire ne soit pas sous sanctions. Il est notamment impossible d'apporter des réanimateurs ou des bouteilles d'oxygène. Il y a donc une pression pour demander l'allégement des sanctions et pouvoir répondre à la crise humanitaire. Pouvez-vous intervenir dans ce pays ? Je rappelle que le président iranien a annoncé une levée partielle du confinement car il fallait reprendre les activités économiques et qu'il redoutait qu'il y ait plus de morts du fait de l'arrêt de l'activité économique et sociale que du fait de la pandémie elle-même. Si vous pouvez intervenir, essayez-vous de peser au niveau international dans le but d'alléger les sanctions et réduire la pandémie, ce qui aidera la région mais aussi le monde puisqu'évidemment le virus voyage ?