. Je vous remercie pour votre intervention, qui parfois nous glace le sang, et parfois nous met devant la responsabilisation de chacun et de son adaptation à la situation. Certains acteurs africains ont pu juger la proposition d'annulation totale de la dette africaine trop prématurée, soulignant qu'une telle annulation pourrait par exemple compromettre l'accès à des financements futurs, notamment sur les marchés financiers. À l'occasion de votre entretien par le journal Jeune Afrique, vous disiez vous-même que les pays africains devront continuer à s'endetter pour répondre à leurs besoins, étant donné la faiblesse de leurs recettes fiscales. Quelle appréciation portez-vous sur cette situation et sur l'opportunité d'une annulation totale de la dette ?