. Merci pour toutes tes réponses très précises. Sur la question des dons, nous avons collectivement noté la diminution des financements par rapport à l'année dernière, même si c'est une trajectoire en augmentation. Néanmoins, cet arbitrage devait donner plus de moyens en dons pour le ministère de l'Europe et des affaires étrangères et notamment pour le Centre de crise et de soutien (CDCS). Au fond, c'est l'utilisation de ces dons qui se pose. S'agit-il de dons pour augmenter l'effet de levier et permettre d'engager plus de prêts ou s'agit-il de permettre à l'AFD de concevoir des projets, notamment sur des secteurs sociaux puisque c'est une des priorités définies par la commission ou en matière de santé publique comme l'a dit le Président de la République ? Il ne s'agit pas que l'AFD devienne simplement un endroit où l'argent passe sans valeur ajoutée. Nous avions à cœur de donner plus d'argent au CDCS et on a pu voir son utilité dans la crise. Sur la question de l'éducation et de la santé, quelle est l'efficacité des projets de l'AFD depuis trois ou quatre ans, leur capitalisation afin de donner du sens à notre action – nous le voyons sur l'action santé aujourd'hui – et distinguer notre identité, qui est différente de l'action multilatérale, de l'action du Royaume-Uni ou des États-Unis ou de l'Allemagne. In fine, quelle est l'identité de la France sur ces questions de santé ? Est-ce que c'est la couverture maladie universelle ? Les hôpitaux ? Le développement de la santé communautaire ? Ce serait intéressant d'avoir cette discussion dans les prochains mois.