Je voudrais revenir sur deux choses très rapidement. Je crois, effectivement, que notre discussion a montré qu'il va falloir tirer les leçons de cette crise et des crises précédentes pour vraiment avoir une vision globale des choses. La deuxième c'est qu'il faut bien comprendre que l'on a besoin d'universalité et que la coopération internationale universelle, à 194 États, c'est compliqué, c'est parfois frustrant, c'est le jeu diplomatique, mais c'est indispensable. Même quand cela ne se voit pas, lorsque ce sont des activités faites en coulisse sur des années, c'est néanmoins important d'investir dedans. C'est tout ce travail de construction de la confiance qui va permettre de pouvoir réagir de manière plus satisfaisante en cas de crise. Je voulais bien insister sur ce point. Construire la confiance entre partenaires, avoir des canaux de communication, pouvoir se parler, ce qui est crucial en cas de crise, cela se construit dans le temps. On a besoin donc aussi d'un investissement à long terme et parfois peu visible.