Je pense qu'Expertise France, tout comme l'AFD d'ailleurs, déploie des personnels sur les territoires. Nous avons tous vu, au cours de nos déplacements, que l'AFD et Expertise France bénéficiaient d'une large présence à l'international. Normalement, cela doit conduire à une certaine agilité et à une certaine connaissance du terrain. Mais comme évoqué, les crises sont multiples et, y compris en France, il va falloir que l'on réfléchisse tous ensemble à des stratégies pour faire face aux nouvelles pandémies à venir. Pour avoir connu ce qui avait été fait sur la crise H1-N1, parce que j'avais alors participé à un certain nombre de commissions, je trouve qu'on a une grande capacité d'oubli. Quand les années passent, on passe à d'autres problématiques. C'était aussi le cas pour les attentats. Ce problème se concrétise à travers la problématique actuelle des masques : ce qui avait été pensé a été oublié, devenant ainsi un vrai problème pendant cette crise. Il faut non seulement anticiper, mais également mettre en place des dispositifs de rappels réguliers, c'est vrai pour nous comme c'est vrai pour l'Afrique et les pays que nous aidons sur le terrain. Je ne me souviens pas avoir évoqué ce sujet lors du dernier conseil d'administration de l'AFD, mais je reposerai cette question – et Fréderic Petit la posera également à Expertise France.