David Frost, chargé de négocier le Brexit économique, est hostile à la participation de son pays à l'Union européenne. Je subis parfois des attaques dans la presse britannique. Tout cela ne m'impressionne pas : jamais je ne sacrifierai l'avenir du projet européen et du marché unique à cette négociation conjoncturelle. Les Britanniques doivent le comprendre.
Le 31 décembre, les Britanniques sortiront définitivement du marché unique et de l'union douanière. Avec la ratification, il faut donc nous mettre d'accord avant le 31 octobre. La pandémie extrêmement grave renforce notre responsabilité commune d'aboutir à un accord, mais celui-ci ne se fera pas à n'importe quel prix.
Les menaces qui nous entourent devraient conduire à une coopération en matière de lutte contre le terrorisme. Outre l'ECRIS, Europol et Eurojust sont les outils de cette coopération, à la condition que soit réglée la question des échanges de données, indispensables à la lutte antiterroriste.