Je ne vois aucune raison pour que les coopérations bilatérales soient affaiblies par le Brexit. Je vois même des possibilités pour les Britanniques de les accentuer, leur évitant ainsi de négocier avec l'Europe, même si, à mon sens, leur intérêt serait de négocier. La coopération aux Nations unies, la coopération en matière de renseignement, de cybersécurité, d'opérations extérieures de l'Union européenne sont autant de sujets pour lesquels nous avons besoin d'un cadre entre le Haut Représentant pour la politique étrangère de l'Union européenne, la Commission et le Royaume-Uni.