Alors que la Russie s'était imposée comme l'arbitre du différend territorial entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan, il semblerait que le Kremlin ait perdu des marges de manœuvre au profit de la Turquie. Celle-ci a déclaré à plusieurs reprises son soutien à l'Azerbaïdjan et nous semblons avoir des preuves de son soutien militaire aux troupes azerbaïdjanaises engagées au Haut-Karabagh – même si cette présence est démentie par Ankara et Bakou.
Le Président de la République a récemment demandé des explications à la Turquie concernant son implication dans le conflit, et notamment l'envoi de centaines de djihadistes.
Quel est votre point de vue sur ces interventions et quelles sont vos relations avec votre homologue turc ?