Intervention de Valérie Thomas

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Thomas, rapporteure pour avis :

Je vais commencer par répondre à Bérengère Poletti, dont je partage quelques analyses.

S'agissant de la commission d'évaluation de l'aide, il est nécessaire d'avoir une présence des parlementaires à tout le moins en tant qu'observateurs. Ensuite, s'agissant du renforcement du bilatéral, les crédits augmentent de 16,9 % cette année dans ce budget et ils atteindront près 60 % de nos dépenses d'APD en 2021.

S'agissant des petits projets, je partage complétement votre point de vue. Grâce à la restructuration de « l'équipe France » et de l'amélioration des liens entre les différents acteurs, nous serons capable d'être beaucoup plus efficaces sur les petits projets, notamment grâce aux collectivités territoriales, qui sont plus souples, réactives et rapides.

Je suis également d'accord avec les observations d'Hervé Berville. Je partage l'avis qu'il faut investir plus dans l'éducation, parce que nous savons que c'est l'une des clés pour répondre à un ensemble de problématiques au cœur de la question du développement.

Monsieur Joncour, je suis aussi entièrement d'accord avec toutes vos remarques.

Monsieur David, nos contributions volontaires aux agences onusiennes sont en nette augmentation cette année, de plus de 32 millions d'euros. J'ajoute également que nous accorderons 50 millions d'euros à l'OMS cette année, pour ne prendre que cet exemple.

Monsieur Clément, l'objectif de 0,7 % du RNB est bien l'objectif proposé par le Président dans un second temps. Dans un premier temps, la proposition était de 0,55 % en 2022. Nous veillerons à ce que l'atteinte de cet objectif ne résulte pas d'une baisse du RNB. Pour l'instant, les engagements sont respectés.

La coopération décentralisée est fondamentale sur le « dernier kilomètre » : elle répond aux problématiques locales de façon souple et rapide. Il y a eu une baisse de cette coopération décentralisée cette année, en raison de la crise de la Covid-19, puisqu'il était très compliqué pour les collectivités territoriales d'organiser des actions de coopération. Néanmoins, le ministre a pris l'engagement de continuer d'augmenter ces crédits lorsque la situation sanitaire le permettra.

Enfin, monsieur Lecoq, je suis très déçu que vous votiez contre les crédits. J'aurais aimé une abstention, parce qu'il faut reconnaitre que des efforts ont été réalisés, notamment sur ACT-A, à laquelle la France consacre 510 millions d'euros, plus 50 millions à l'OMS, et nous nous sommes engagés à verser 100 millions lorsque le vaccin sera trouvé. Vous verrez, lors Forum de Paris sur la paix de la mi-novembre, que la France est à la manœuvre.

Il ne faut pas non plus oublier que nous avons consacré 50 millions à la solidarité internationale dans le plan de relance.

Sur l'évasion fiscale et la fraude fiscale, nous sommes d'accord.

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