Je souhaiterais, quant à moi, revenir sur le volontarisme de la politique que mène la France en matière d'aide internationale. Je salue l'effort qui est affiché dans le cadre de ce budget. L'objectif reste bel et bien d'atteindre les 0,7 % du revenu national brut alloué à l'aide publique au développement, mais nous en sommes encore loin. C'est pourquoi je veux avoir votre avis sur la possibilité d'allouer une part plus importante des recettes de la taxe sur les transactions financières. Jusqu'en 2018, 50 % des recettes de cette taxe étaient affectés à l'aide internationale, et 30 % depuis cette date. Un amendement visant à allouer les 200 millions d'euros de recettes supplémentaires perçus en 2020 à l'aide publique au développement a été rejeté, au motif qu'il nuirait à la compétitivité et dégraderait le rendement de la taxe. Je tiens ici à avoir votre avis sur les raisons de ce rejet.