Intervention de Amélia Lakrafi

Réunion du mercredi 28 octobre 2020 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAmélia Lakrafi, rapporteure pour avis :

En ce qui concerne les outils du numérique, la plateforme numérique des solutions repose sur un socle conçu au niveau national. Depuis 2019, il est possible d'accéder à quatorze plateformes régionales, qui présentent un parcours pédagogique, un tutoriel sur les fondamentaux de l'export, des parcours solutions, des parcours événements – l'agenda permet à l'entreprise de prendre connaissance du programme France export et des programmes régionaux –, un parcours premiers conseils pour une cinquantaine de secteurs stratégiques – la plateforme offre des recommandations pour choisir ses marchés cibles à l'export, assorties de fiches décrivant les marchés et les conditions d'accès –, des « info live marchés » qui fournissent aux entreprises des informations quotidiennes…

Quant aux mesures nos 6 et 7, elles sont détaillées dans le rapport, pages 40 à 45. En complément des salons physiques, la gamme de services inclut de nombreuses e-vitrines et des salons virtuels. L'objectif est d'atteindre 6 000 participations via le maintien des pavillons France inscrits au programme France Export. On soutient également douze salons internationalisés en France. Les e-vitrines sont testées dans trois secteurs : les vins et spiritueux, la cosmétique et l'agroalimentaire.

Concernant Business France, j'ai eu de bons et de mauvais retours. L'opérateur faisait l'objet de nombreuses critiques jusqu'en 217-2018 ; depuis 2019, on me rapporte une amélioration et un changement de mentalité. Je me demande si, comme en Allemagne et en Irlande, l'accompagnement ne devrait pas être gratuit pour les entreprises. Peut-être la Team France Export doit-elle se cantonner au régalien, c'est-à-dire à la valorisation de la marque France, à l'organisation de salons, en y accompagnant gratuitement les entreprises, et à l'amélioration de l'information – je pense notamment aux nombreuses études de marché, qui sont intéressantes. Pour un accompagnement payant et plus poussé, les entreprises pourraient être orientées vers les OSCI, en bénéficiant notamment des « chèques export ». C'est une réflexion très personnelle, mais elle peut être pertinente. Cela dit, nous pouvons saluer le travail accompli.

Enfin, les entreprises qui se tournent vers l'international pourront être présentes sur des plateformes de e-commerce, par exemple, ce qui permettra de réduire de manière substantielle leurs coûts de marketing. Il faut donc que chacune d'entre elles y ait accès facilement ; encore faut-il qu'elles sachent que ces outils existent. C'est pourquoi je propose que les banquiers, les experts-comptables, les commissaires aux comptes – qui pourraient par ailleurs être conviés aux réunions de SOLEX – échangent régulièrement avec les entrepreneurs pour leur proposer les outils disponibles.

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