Outre mes propres questions, je relaie celles de mon collègue Didier Quentin, qui ne peut présent.
S'agissant des relations avec la Turquie, quel pourrait être l'impact d'un boycott de nos produits au Proche-Orient ? De nombreuses entreprises françaises y sont implantées, notamment en Turquie.
L'Union européenne est le premier partenaire commercial de la Turquie : quelles mesures concrètes sont envisagées pour faire respecter nos valeurs, les valeurs européennes, qui sont attaquées ?
Comment peut-on imposer des mesures de réciprocité à la Chine, alors même que ce pays parvient à signer des accords séparés avec certains États membres de l'Union ?
Vous avez évoqué les sanctions extraterritoriales, notamment celles qui avaient été prises par les États-Unis au moment de leur retrait de l'accord avec l'Iran sur le nucléaire. Concrètement, quelles mesures de rétorsion la France et l'Union européenne peuvent-elles mettre en œuvre ? Les sanctions américaines avaient terriblement nui aux entreprises françaises, qui commençaient à s'implanter en Iran et à y conclure des contrats.
Selon le FMI, la France est la sixième puissance économique mondiale, la deuxième en Europe. Dans le contexte de crise économique suscitée par la covid-19, quelles sont les perspectives de reprise à l'export dans certains secteurs absolument stratégiques comme l'aéronautique, l'automobile, très lourdement affectés ? Le tourisme est lui aussi concerné.
Concernant le plan de relance, pouvez-vous nous éclairer quant aux secteurs prioritaires vers lesquels les efforts devraient se porter ? Quelles initiatives le Gouvernement entend-il prendre pour favoriser l'économie française à l'international et, à terme, nous placer en position de leader européen dans des domaines stratégiques, en particulier le digital ?