Intervention de Jean François Mbaye

Réunion du mardi 2 février 2021 à 17h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean François Mbaye :

Je vous remercie pour votre présence, monsieur le ministre. Permettez-moi de saluer la mémoire de Marielle de Sarnez, qui s'était beaucoup investie dans ce projet de loi et aurait souhaité présider nos débats. Elle n'avait ménagé aucun effort pour que ce texte puisse parvenir devant notre commission et au Parlement. C'est une bonne chose que nous débattions, malgré les circonstances actuelles.

C'est un texte d'une importance majeure. Il n'est jamais inutile de rappeler la place cruciale qu'occupe la solidarité internationale au sein de notre politique étrangère.

C'est aussi un texte technique, avec une programmation budgétaire qui traduit la volonté du Président de la République d'augmenter notre APD d'ici à 2022, et d'optimiser sa gouvernance.

C'est aussi un texte éminemment stratégique et politique, avec un cadre partenarial global fourni, qui permet d'identifier les grandes orientations, transversales, géographiques et sectorielles, que suivra l'APD. Parmi les priorités sectorielles identifiées par le cadre de partenariat global (CPG), annexé au projet de loi, figurent en bonne place la lutte contre les maladies et le renforcement des systèmes de santé. Ces impératifs, incontournables en temps normal, le sont davantage devenus avec la pandémie de covid-19.

Ma première question portera sur la traduction concrète de cette priorité sectorielle de premier ordre. Jusqu'à présent, 10 % du montant de l'APD étaient alloués à la santé. Cette loi de programmation permettrait de consacrer l'objectif ambitieux et nécessaire de 15 %, dans le prolongement des recommandations de l'Organisation mondiale de la santé. Qu'en pensez-vous ?

Le CPG a également souligné le rôle déterminant qu'a joué la France dans le cadre d'ACT-A, seule initiative globale pour financer la réponse à l'épidémie. À la suite de l'annonce du Président de la République de la financer à hauteur de 510 millions, seuls 160 millions auraient été décaissés. Pouvez-vous indiquer de quelle manière la France entend échelonner les décaissements, afin de satisfaire ses engagements ? Compte-t-elle renforcer sa contribution eu égard aux besoins en présence, s'agissant notamment du volet traitements d'ACT-A.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.