Monsieur le premier président, vous avez indiqué que l'évaluation va prochainement gagner en indépendance, mais l'adossement de la commission d'évaluation à la Cour des comptes ne risque-t-il pas de limiter l'évaluation à un contrôle trop technique, qui ne serait que la vérification d'une bonne gestion comptable ? Au-delà du travail quantitatif, nous avons besoin d'éléments qualitatifs et d'un certain sens critique. La question de la soutenabilité des 0,55 % a été évoquée, mais nous savons qu'un certain nombre d'apports ne bénéficieront pas directement aux populations concernées. La population de destinataires ne sera pas forcément fléchée. Ce problème sera-t-il pris en compte dans vos travaux ? Nous sommes tous favorables à faire plus et mieux, mais le plus est une chose, le mieux en est une autre.