Il vise à allouer 1 milliard d'euros supplémentaires à la mission « Aide publique au développement » d'ici à 2022. L'objectif est de transcrire dans les faits l'engagement présidentiel d'allouer 0,55 % du RNB à l'APD en valeur absolue, soit 15 milliards d'euros en 2022, sur la base du RNB de 2019. La chute du RNB au cours d'une année de pandémie provoque un gonflement artificiel du budget de l'APD, ce qui permet d'atteindre la cible de 0,55 % mécaniquement. Nous tenons à faire en sorte que l'engagement précité ne soit pas vidé de son sens.
Pour ce faire, nous disposons d'un levier puissant qui n'est pas utilisé : la TTF. Je reprends un argumentaire précédemment développé dans cette commission. Même si je connais d'ores et déjà la réponse qui sera formulée sur cet amendement, j'insiste sur ce point. Il nous semble indispensable non seulement de pérenniser, mais aussi d'augmenter et de stabiliser l'APD. Or nous n'obtenons absolument rien sur ce point, ni du côté du Gouvernement, ni du côté du rapporteur. Cette attente est pourtant forte parmi les députés de tous bords. J'aimerais que cette requête soit entendue. Nous finirons par nous demander à quoi servent les débats parlementaires, si rien ne peut être modifié.