L'aide bilatérale a atteint un point bas en 2015 – les crédits correspondants étaient alors de 4,6 milliards d'euros. Il a été acté, lors de la réunion du CICID qui a eu lieu en 2018, qu'une part prépondérante de notre réengagement prendrait une forme bilatérale, mais je veux rassurer Hubert Julien-Laferrière et Jean-Paul Lecoq. Les chiffres et les actes parlent d'eux-mêmes : le Président de la République et le Gouvernement sont totalement mobilisés pour faire en sorte que le multilatéralisme soit renforcé en matière de développement.
J'ai le souvenir d'un accroissement de l'engagement de la France dans le cadre du Partenariat mondial pour l'éducation – notre contribution a été portée à 200 millions d'euros –, d'un engagement additionnel, annoncé il y a un peu plus d'un an, en faveur du Fonds mondial, d'une France à la manœuvre pour réunir des crédits au profit du Fonds vert en juillet 2019 et, plus récemment, d'une France qui consacre 500 millions à l'initiative ACTA. Nous continuons donc à nous réengager.
Je vous suggère de retirer ces amendements ; à défaut, j'émettrai un avis défavorable.