Selon l'OCDE, seuls 20 % de l'APD bilatérale française avaient l'égalité femmes-hommes pour objectif principal ou significatif, que l'on considère les engagements financiers ou les dépenses réelles, et seuls 4 % du total avaient le genre pour objectif principal. D'autres pays ayant adopté une diplomatie féministe, comme le Canada et la Suède, sont en passe d'atteindre la cible de 85 %.
La rédaction actuelle du projet de loi ne prévoit qu'un objectif limité, qui a été qualifié d'insuffisant par le Conseil économique, social et environnemental : le taux des volumes annuels d'engagements de l'AFD ayant le genre pour objectif principal ou significatif est fixé à 50 %. Aucun objectif concernant spécifiquement la part de l'APD ayant l'égalité femmes-hommes pour objectif principal n'est prévu. L'amendement AE38 tend à y remédier.