L'amendement AE6 prévoit d'appliquer d'ici à 2022 la norme de l'OCDE requérant 86 % d'élément de don dans les prêts, et d'assurer ainsi une meilleure concessionnalité des prêts.
Le surendettement est un grave problème pour les pays en développement. En Afrique subsaharienne, avant la crise sanitaire, deux pays sur cinq faisaient face à une terrible crise de la dette. Au Kenya, la moitié des recettes du pays est affectée au remboursement de la dette. Le respect de la norme de l'OCDE sur l'élément de don des prêts est donc nécessaire, et si l'échéance de 2022 est trop rapprochée, nous pouvons en débattre.