Ces amendements soulèvent la question de l'éclatement budgétaire, et notre capacité à rassembler tous ces sujets au sein d'une seule mission budgétaire. Le problème n'est pas nouveau, et résulte de la cotutelle de cette politique.
Je suis défavorable à tous les amendements qui imposent des pourcentages ou l'allocation de l'aide selon des critères géographiques ou thématiques. C'est au CICID que ces décisions doivent être prises, et ces éléments doivent figurer dans le cadre de partenariat global.
En outre, une grande partie de notre aide au développement passe par l'aide européenne et les fonds multilatéraux, sur lesquels nous avons moins de maîtrise. Fixer un objectif de 50 % de l'aide publique est très ambitieux, et il est très peu probable que nous puissions l'atteindre d'ici à 2022. Je demande le retrait des amendements, sinon avis défavorable.