L'APD inclut des composantes constatées ex post. Il faut nous intéresser à sa part pilotable, et dans cette catégorie, nous souhaitons que les deux tiers des dons projets de l'AFD aillent vers les PMA. C'est dans ce cadre que les dix-neuf pays prioritaires déterminés lors du CICID de 2018 pourront bénéficier d'un certain nombre de projets.
La France est particulièrement engagée dans le Sahel, qui connaît un certain nombre de fragilités qu'il faut aider à résorber. Le pourcentage de la part pilotable de l'APD dédiée aux PMA va au-delà des souhaits des auteurs de ces amendements.
Vous avez évoqué la situation de la Turquie, il convient de relativiser les choses. La Turquie était le vingt-troisième bénéficiaire de l'APD française en 2019, à hauteur de 66 millions d'euros, et uniquement en raison de prêts AFD qui couvraient des financements d'infrastructure, mais aussi des actions en faveur de l'emploi féminin ou des dons bilatéraux en faveur de l'aide aux réfugiés. Ce ne sont pas des actions superflues.